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Prévention

 


 

       Nous redoutons tous de faire face un jour à la maladie d'Alzheimer, qu'elle nous atteigne ou qu'elle atteigne un de nos proches. De nos jours il n'existe aucun moyen d'éviter totalement la maladie d'Alzheimer. Cependant en appliquant certaines règles pour prévenir la maladie nous pouvons réduire nos risques de la développer. Ce sont des règles simples et des habitudes facilement applicables qui pourront nous protéger du déclin des fonctions cognitives et nous permettre de vieillir en bonne santé.


 

  • La pratique d'une activité physique : "Un esprit sain dans un corps sain"

 

       De nombreuses études semblent montrer que les personnes pratiquant une activité physique adaptée et régulière réduisent leur risques d'être atteints de la maladie d'Alzheimer. D'éventuels petits signes précurseurs de la maladie pourraient même être résolus grâce à la pratique d'exercice physique. En effet, trois études récentes* ont mis en évidence que la pratique de la marche ou du sport pourrait être associée à un risque moindre de développer une démence. L’activité physique peut agir directement sur différents mécanismes ou favoriser les contacts sociaux entre les personnes. Les activités comme : la marche à pied, la natation, la gymnastique, le cyclisme, la danse... sont donc conseillées. Ils ne faut pas se forcer mais y aller à son rythme. 30 minutes d'exercice peuvent facilement être atteintes dans les activités du quotidien: faire les courses à pieds, monter les escaliers ( éviter de prendre l'ascensseur ), faire le ménage ou du jardinage...​ Ainsi, cinq sessions d'exercice par semaine peuvent réduire le risque de maladie d'Alzheimer d'environ 35%.

 

 

 

* les activitées physiques et la maladie d'Alzheimer (études) :

  - Abbott RD, White LR, Ross GW, et al. Walking and dementia in physically capable elderly men. JAMA 2004 ; 292 : 1447-53.

  - Weuve J, Kang JH, Manson JE, et al. Physical activity, including walking, and cognitive function in older women. JAMA 2004 ; 292 : 1454-61.

  - Podewils LJ, Guallar E, Kuller LH, et al. Physical activity, APOE genotype, and dementia risk : findings from the Cardiovascular health cognition study. Am J Epidemiol 2005 ; 161 : 639-51.

  • Un régime méditerranéen pour une alimentation plus saine

 

       L’alimentation des habitants des pays méditerranéens semble captiver les scientifiques. Elle aurait un effet protecteur. En fait les populations de ces régions présenteraient moins de risques de développer la maladie d'Alzheimer. Ce régime méditerranéen est riche en antioxydants*, comme les vitamines C et E, qu'on retrouve dans les fruits et les légumes. D'ailleurs cette alimentation favorise la consommation de ces derniers ; elle néglige les apports en matière grasse animale et choisi les apports en graisse insaturée (huile d'olive) ; elle se tourne plus vers le poisson, les produits laitiers que vers les viandes rouges et les volailles ; enfin elle valorise la consommation modérée d'un verre de vin par jour. En 2006, une étude menée sur 2258 américains a indique que les personnes adoptant cette alimentation proche de ce régime courent moins de risque de developper la maladie d'Alzheimer. Une même étude, menée cette fois auprès de 1796 français agés de 65 ans et plus, a confirmé ces observations. Les scientifiques expliquent cette réduction du déclin cognitif (que l'on estime à environ 54%) par l'effet protecteur sur les neurones qu'a le régime méditerranéen grâce à sa richesse en antioxydants. Par exemple : Le DHA (acide docosahexaénoïque), un acide gras poly-insaturé Oméga 3 naturellement présent en grande quantité dans la chair des poissons gras (saumon, thon, hareng, sardines...), semble particulièrement protecteur.

       Il est conseillé de consommer des fruits et légumes frais. Leur teneur en vitamines chute lorsqu'ils sont cuits, desséchés ou laissés longtemps dans l'eau.

Enfin, on ne nous le rappelle pas assez, il est important de bien s'hydrater. En effet les capacités du cerveau peuvent rapidement chuter s'il n'est pas suffisament hydraté.

 

 

* antioxydants: des molécules naturellement présentes dans de nombreux aliments et qui jouent un rôle protecteur contre les radicaux libres, ces derniers étant responsables entre autres du vieillissement des cellules.

  • Continuer à stimuler le cerveau

 

       Jusqu'à un certain âge il faut continuer à apprendre de nouvelles choses. Ensuite il est très important d'exercer le cerveau. En développant le plus de réseau neuronaux on retarde l'apparition des symptômes de la maladie d'Alzheimer. Notre cerveau a besoin d'entraînement, il faut donc garder un esprit actif pour favoriser le maintien des connexions entre les neurones, et leur croissance. Malgré l’âge, le cerveau reste ainsi efficace.

Pratiquer une activité stimulante intellectuellement, régulièrement et plusieurs fois par semaine, pourrait réduire les risques de déclencher la maladie d'Alzheimer. Cela peut être : jouer aux cartes, aux jeux de plateau, aux jeux d'énigme, lire régulièrement le journal, apprendre une langue étrangère ou même voyager pour renforcer le cerveau avec la nouveauté, etc ...

  • Garder des contacts humains

 

       Le cerveau a besoin de contact et d'échange. Le priver de vie social conduirait à la perte des stimulations cérébrales. Les personnes isolées auraient un plus grand risque d'être atteintes de la maladie d'Alzheimer.

Il est donc fortement conseiller de garder des contacts et de faire de nouvelles connaissances. Certaines maisons de retraite ou associations proposent différentes activités. C'est l'occasion de se mettre en contact avec des personnes partageant potentiellement les mêmes centres d'intérêt.

Plus haut on a parlé des activités physiques, celles-ci permettent de conserver des liens sociaux, des échanges. Sinon inviter des amis, des voisins pour faire une petite activité (jeu de cartes, dominos, ...) ou faire une promenade sont des petites initiatives faciles et agréables à prendre.

Il s'agit ici d'améliorer la qualité de vie de la personne présentant des risques mais aussi celle de ses proches.

  • Des facteurs à risque

 

       Les maladies cardio-vasculaires contribuent à la destruction des fonctions cognitives. Il serait préférable de prendre en charge ses risques cardio-vasculaires pour diminuer les risques de maladie d'Alzheimer. Il y a plusieurs facteurs de risque cardio-vasculaire : la tension artérielle, le diabète, l'excès de cholestérol, le surpoids, ... Un contrôle de ces facteurs serait une bonne précaution à prendre afin de prévenir la maladie d'Alzheimer.

Les recherches actuelles sur des éventuels traitements thérapeutiques préventifs

     Les pistes de prévention ci dessus visent à mieux prendre en charge des facteurs de risque, incitant ainsi à la pratique d’activités préventives. Les scientifiques sont actuellement à la recherche d'un traitement préventif mais les essais thérapeutiques n'ont pas encore prouvé leurs efficacités.

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