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Diagnostic

          Un diagnostic de la maladie d'Alzheimer doit être réalisé dès qu’un patient formalise une plainte et que le recours à un médecin a lieu. Il est indispensable de réaliser un diagnostic le plus précocement possible. Ce diagnostic repose tout d’abord sur des tests des fonctions cognitives et sur des tests neuropsychologiques. Ils permettent d’évaluer la nature et la sévérité des troubles (perte de mémoire, orientation spatio-temporelle, fonctions d’exécution…) et souvent d’écarter un problème sous-jacent, comme une dépression qui peut favoriser l’apparition de symptômes similaires à ceux de la maladie d’Alzheimer.

 

          De manière à renforcer le diagnostic, des marqueurs biologiques peuvent aider à confirmer l’origine des symptômes. Il est possible de mesurer trois marqueurs dans le liquide céphalorachidien (LCR), accessible grâce à une ponction lombaire. Il s’agit de la protéine bêta amyloïde, de la protéine tau et de la protéine tau phosphorylée. Les niveaux de ces différents marqueurs permettent dans certains cas de confirmer le diagnostic de la maladie d’Alzheimer. 

 

          L’imagerie cérébrale permet également d’aider au diagnostic de la maladie d’Alzheimer, y compris à un stade précoce. L’IRM permet d’observer des anomalies cérébrales associées à la maladie. Une réduction du volume du cerveau et une atrophie de l’hippocampe constituent des arguments en faveur du diagnostic.

 

          Le diagnostic de la maladie d'Alzheimer reste complexe et long à établir. Il peut être porté avec précision par un spécialiste (neurologue, psychiatre) ou en consultation mémoire. Le médecin généraliste joue un rôle essentiel : c’est lui qui peut détecter l’apparition des premiers signes chez son patient et l’inciter à prendre rendez-vous avec un spécialiste. Des recherches sur de nouveaux modes d'examens sont encore nécessaires pour établir un diagnostic encore plus précoce et plus précis. 

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